Modifications structurelles
A partir des années 1880, le capitalisme va progressivement s’étendre sur une partie du monde, laissant croire à une seconde révolution industrielle. A cette époque en effet, les échanges sont nombreux, et les innovations favorisent l'essor économique. Les nouveaux matériaux comme l’acier, mais aussi les innovations comme l’électricité appuient l'essor économique. Les modes de production sont également mis en avant, car considérés comme vecteur d'amélioration de la compétitivité. L'ensemble de ces progrès sont diffusés dans les pays occidentaux ; c'est ainsi que l'économie s'est rapidement internationalisée.
Les modifications structurelles
L’accroissement des échanges grâce aux inventions
Les inventions importantes que connaît le 18e siècle vont ouvrir de nouvelles perspectives au capitalisme. La machine à vapeur et avec elle la généralisation des chemins de fer a des conséquences considérables sur l’économie, qui fonctionne mieux, plus rapidement. Les nouveaux réseaux mis en place font gagner du temps, et donc de l’argent. Le commerce international s’accroît donc rapidement. Mais c’est aussi l’apparition de l’acier, qui va permettre la construction de bâtiments imposants, et ainsi un développement industriel notable.
L’apparition de l’électricité va également progressivement bouleverser les modes de vie. Elle s’imposera au fur et à mesure dans de nombreux domaines. Les moteurs électriques vont ainsi permettre la généralisation de l’automobile. De même, la chimie va acquérir une importance nouvelle au regard des industriels qui vont voir en elles le moyen d’innover et donc d’accroître leurs bénéfices. De nombreux ingénieurs vont alors être formés pour répondre à cette demande.
Avec ces inventions, c'est toute la société qui évolue. Les villes deviennent des lieux de production de richesse ; elles sont engorgées. Elles vont profiter des nouveaux transports (métros, tramways) et de communication (téléphone, chemins de fer). La libéralisation des échanges va également conduire à instaurer la division internationale du travail (chaque pays se spécialise dans une production donnée, ce qui améliore sa qualité, et accroît donc la demande).
Les conquêtes coloniales
L’Europe accélère ses échanges en favorisant le développement du commerce mondial. Pour cela, les Etats vont recourir à la colonisation ; c’est en effet un bon moyen pour les grandes puissances occidentales d’avoir accès à des matières premières bon marché et ainsi d’accroitre leurs profits. Sous des appellations plus douces (« mission civilisatrice »), l’Europe va rapidement contrôler une large partie du monde. Elle va ainsi contrôler largement le commerce mondial.
L’Angleterre, la France, mais aussi le Japon, vont conquérir d’importants territoires : l’Asie, l’Inde, Moyen-Orient (le commerce mondial transite par le canal de Suez), Afrique et Amérique Latine (dans laquelle les investissements étrangers sont importants). Les conséquences économiques et sociales sont importantes ; l’exploitation des populations et des gouvernements va permettre d’asseoir de manière durable le pouvoir des coloniaux. Les civilisations des peuples sont écartées et dénigrées, et les modes de production modifiés pour répondre aux besoins occidentaux. Les pays colonisés sont alors divisés : certaines zones se développent tandis que d’autres conservent leurs traditions anciennes. Les nouveaux profits réalisés au sein de leur pays ne conduisent pas les populations colonisées à la prospérité ; les populations locales risquent toujours de mourir de famine. Le mépris des cultures sur lesquelles viennent s’implanter les colonisateurs ne favorise pas l’échange ; la supériorité des occidentaux parait évidente pour les populations locales. Les séquelles resteront importantes pour les pays colonisés, et de leur côté, les colonisateurs ne parviendront pas à résoudre les crises de surproduction qui devaient être enrayées par la colonisation.