La mondialisation a entrainé l’expansion de la connaissance de
la diversité culturelle, qui, même si celle-ci existait auparavant,
n’était pas connue de tous. Ce sont donc bien les innovations
technologiques qui ont permis de faire connaitre les diverses
cultures autrefois concentrées en une partie du globe plus ou moins
large. Mais cette diversité consacrée, c’est ensuite sa disparition
éventuelle qui pose problème ; si les modes de communication
permettent de faire connaitre les différentes cultures du monde,
ils peuvent tout autant les détruire. C’est ainsi que l’hégémonie
culturelle des Etats-Unis pendant une grande partie du 20e siècle a
limité les créations culturelles des pays occidentaux.
La culture s’est donc enfouie sous la masse des moyens de
communication qui pourtant devait permettre son expansion. On
assiste aujourd’hui à l’émergence d’une contre-culture, qui se
placerait à l’opposé de ce que l’on considère être de la
culture.
Mondialisation de la culture par la communication
Les moyens de communication sont vaste de nos jours : internet
et le WIFI, radio, télévision, etc. Ils sont rapides, efficaces.
Cela permet l’acquisition instantanée des diverses connaissances,
qui selon le support varient. Ainsi, la société de consommation
s’est mêlée à la société de communication, qui a permis à la
culture d’être tout autant consommée qu’un quelconque objet.
Lorsque la télévision est apparue, véritablement en 1926, nul ne
pouvait imaginer l’influence qu’elle aurait sur la population
aujourd’hui. Vecteur de l’information, elle est également vectrice
de désinformation. Elle permet d’informer la population rapidement,
de la prévenir, mais elle permet aussi de faire passer des idées,
et donc de manière extensive la propagande. La télévision a
également contribué à l’hégémonie culturelle américaine, par les
diffusions de nombreux films et séries regardées par des millions
de personnes dans le monde, conduisant ainsi à une dilution de la
culture du pays qui les diffuse. La télévision a aussi permis de
faire connaitre tous les évènements du monde de manière
quasi-instantanée.
La culture mondialisée en question
La communication ayant permis une diffusion rapide de la
culture, celle-ci s’est peu à peu diluée pour finalement devenir
quelque peu unique. La culture occidentale s’est en effet imposée à
une large partie du monde. Les cultures régionales autrefois
prépondérantes notamment en France s’épuisent, et les coutumes qui
s’y rapportaient également. L’OMC, et avec elle l’approche
anglo-saxonne, considère que les produits culturels ne sont que des
marchandises, au même titre que n’importe quel produit. Il faut
donc vendre, écouler des stocks. La culture n’est plus qu’un
produit comme un autre et les créateurs ne sont plus libres. Les
artistes se voient limités dans leur création, dans l’espace qu’on
leur offre aussi, puisqu’il s’agit de vendre. Aussi, les médias
montrent ce qu’est la culture, et limitent ainsi ce qui ne fait pas
partie de ces considérations. La communication et l’effritement de
la culture par la mondialisation a ainsi conduit construire une
culture mondiale, au détriment des autres. Mais ceci est à nuancer.
Si la notion de mondialisation de la culture peu paraitre opportune
à utiliser aujourd’hui, elle ne peut être considérée comme
entièrement vraie. De nombreux pays du monde ne sont pas concernés
par cette vague, et continuent à entretenir leurs propres cultures
; c’est essentiellement le cas des pays en développement. Aussi, la
culture s’effrite d’un côté mais émerge d’un autre. De grands
artistes continuent à s’affirmer à l’échelle mondiale ou même
locale.
Mais ce que l’on appelle la culture mondiale apporte des
avantages certains tels que des idées communes, ou encore une
volonté de se rassembler. Elle permet aussi d’échanger et de
comprendre les autres populations. Enfin, la culture des pays reste
importante puisque nombre d’entres-eux voient émerger une culture
nouvelle qui s’installe aux côté du géant américain. Les Etats-Unis
auparavant quasi-seuls sur le marché ne le sont désormais plus ;
l’Europe met ainsi notamment en avant sa culture cinématographie et
l’Asie dévoile ses nouveaux artistes parfois connus dans le monde
entier. La culture a donc un bel avenir devant elle.