Culture générale
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Nietzsche
Influencé par Schopenhauer, Nietzsche a été professeur de philosophie avant se retirer pour des raisons de santé.
Influencé par Schopenhauer, Nietzsche a été professeur de philosophie avant se retirer pour des raisons de santé.
La volonté de puissance est une lutte entre deux instincts qui tentent de se dominer. L’homme recherche donc la puissance, moteur vital de l’humanité. Ainsi, si l’homme prétend chercher le bonheur, il recherche en fait, à travers lui, la puissance.
Lorsque l’un des instincts remporte la bataille, il peut imposer ses valeurs, interpréter le monde à sa façon ; ainsi le réel n’existe pas, seules les interprétations existent.
Les valeurs morales viennent du ressentiment, des instincts humains qui se sont succédés. Les esclaves ont érigé des valeurs morales qui font des anciens maîtres des êtres mauvais ; ainsi nait la morale du ressentiment, qui considère que le « bon » est celui qui est le moins fort possible (non comme auparavant, celui qui est le plus fort).
Le nihilisme est la remise en cause des valeurs.
Le platonisme pose la vérité comme une valeur fondamentale. Mais cette valeur, dictée par le seul instinct, conduit les hommes dans un gouffre. Cette crise conduit au nihilisme.
Nietzsche s’attache à détruire les illusions des hommes. Il montre que ces illusions sont nécessaires à la vie : ainsi de l’illusion de l’existence de Dieu.
Nietzsche refuse les valeurs anthropocentristes, qui placent l’homme au cœur de l’existence (l’homme est le centre du monde, le but de son existence).
Nietzsche considère donc que les hommes vivent pour rien (nous ne vivons pas pour réaliser un dessein de Dieu, etc.) : l’homme moderne ne parvient pas à l’accepter, et ne se remet pas de la mort de Dieu.
L’homme peut néanmoins passer outre le nihilisme : les valeurs anciennes (morale, métaphysique, religion) ont suscité un ressentiment contre la vie : elle place l’idée de péché, de faute au cœur de l’existence humaine.
Pour jouir de cette liberté, l’homme doit pouvoir accepter le fait que la vie n’a aucun sens, que les hommes agissent sans poursuivre aucune fin. Si l’homme est capable de supporter cette idée nihiliste, il pourra vivre dans fuir sa volonté de puissance.