Derrida

Père de la déconstruction, Jacques Derrida (1930-2004), philosophe français, a connu un succès plus important à l’étranger qu’en France.

Sur la déconstruction

Derrida montre que la philosophie a toujours créé des oppositions : entre la nature et la culture, entre la parole et l’écriture, etc.

  • Ainsi, alors que Platon rejetait l’écriture au profit de la parole, Jacques Derrida montre que l’écrit n’est pas seulement un texte sans vie projetant la pensée. Les textes sont au contraire très riches, notamment parce que leur sens ne sont jamais immédiatement présents.

Avec Hegel, on comprend que la dialectique est ce qui dépasse les oppositions : le négatif ne détruit pas, il est incorporé à la réconciliation. De même, Derrida considère que la réflexion est déconstruction en ce qu’elle participe, en s’opposant, à la dialectique.

  • Ainsi, au cœur du texte, il existe de nouvelles perspectives qui échappent au pouvoir de maitrise : ainsi toute pensée contient en elle sa propre déconstruction.

En dénonçant certaines causes comme la peine de mort, Derrida a montré que la déconstruction existe au cœur de certains concepts.

  • Ainsi, en dénonçant l’apartheid, on est obligé de reconnaitre l’échec du discours sur les droits de l’homme (on décompose la notion d’apartheid pour voir les remises en question des problèmes qu’elle sous-tend).

La notion de déconstruction a été reprise dans plusieurs domaines (littérature, psychanalyse, etc.).

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