Approche solidaristes
APPROCHES SOLIDARISTES
Les relations internationales reposant sur une coopération toujours plus étroite, les pays ont du se rassembler puisque chacun dépend des autres, d’un point de vue technologique, autant qu’économique. Ainsi, les Etats ont ensemble du s’institutionnaliser à travers certains organismes qui garantiraient leurs intérêts. En effet, toutes sortes d’organisations ont vu le jour depuis le début du 20e siècle : la Société des Nations, les Nations Unies…
Approche fédéraliste
La souveraineté étant objectivement la source des conflits interétatiques, il faut limiter son pouvoir en instaurant un certains nombre d’éléments de solidarité entre pays. Proudhon est l’un des premiers à parler de fédéralisme sociologique et politique. A suite, Georges Scelle démontre que la solidarité devra être la base de toute relations entre pays ; c’est elle qui, en amenant une coopération entre les individus, va produire des règles et des institutions communes.
Jean Monnet quant à lui pense que l’Etat doit diminuer sa souveraineté au profit d’institutions communes. Cet abaissement progressif de la souveraineté étatique doit engendrer la constitution de fédérations.
Approche fonctionnaliste
Au cœur de cette conception, Daniel Mitrany entres-autres, montre que la coopérations entre les Etats se renforce par la constitution d’organisations à base technique ou économique. Ces structures internationales se destinent à une intégration supranationale des pays membres. Mais, si les fonctionnalistes pensent que ces dispositions feront prendre conscience de l’unité du monde, ils savent que les coopérations dépendant également des facteurs politiques.
Approche systémique
Un système se définit comme une entité reposant sur de nombreux éléments influant les uns sur les autres ; l’environnement impose certaines restrictions et certaines valeurs au système qui se module et réponde en fonction de ces exigences, formulant ainsi toujours de nouvelles données. L’environnement apporte des inputs au système, alors que ce dernier produit des outputs en réponse. Le concept montre aussi que la nature et les attributs du système influent sur les rapports avec les autres. Cette conception repose sur une vue générale des relations internationales.